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Une nouvelle maternelle française (bilingue) à Singapour !

  1. Jun.15.2012@1:07 am - Pascal says:

    J’ai bien aime ton post, juste au moment ou tu as dis qu’elle etait diplome d’HEC…
    C’est vrai qu’elle a ce cote “violon” tres sympa, mais ce cote formation “business” me deplait quant a la gestion d’une ECOLE MATERNELLE. Tu aurais enleve HEC je n’y aurais vu que du feux 😉

    Je suis d’accord avec toi sur le LFS, c’est desormais la bataille pour y rentrer, pour acceder a une maternelle a 15000 par an! Donc cette nouvelle ecole, aura au moins le merite de baisser la pression sur nous parents, otages de la capacite du systeme d’education a la francaise…

    Enfin, je suis furieux du systeme de selection opaque pour la filiere bilingue du LFS, j’ai 2 enfants a l’ecole primaire, j’ai demande a plusieurs reprises par emails des explications sur la procedure d’admission, on m’a repondu “c’est le resultat d’une comission”, wtf?

  2. Jun.15.2012@5:04 am - Olivia says:

    L’école à Singapour est un business y compris le LFS dont le plus gros scandale reste quand même le système de listes d’attente réservées aux familles dont les employeurs ne font pas de donations au lycée !

    Je ne connais pas le business plan de la nouvelle école maternelle mais il me semble que l’approche en la matière est plutôt soft, les frais de scolarité en font d’ailleurs une des preschools “Internationales” les moins chères du pays 😉

    Pour la section bilingue du LFS, je crois que vous êtes nombreux à vous plaindre, avec un peu de chance, La Petite Ecole ouvrira bientôt une “moyenne école” avec section bilingue pour tous …

  3. Jun.15.2012@5:15 am - Pascal says:

    Nous sommes sur la meme page, meme le LFS adopte une version business de l’education, a priori due a l’explosion de la demande, ils peuvent jouer avec l’offre… Il semblerait qu’il n’y est plus de taboux dans ce bas monde… Education ou sante devraient etre gerer dans l’interet du bien commun. Je sonne communiste tout d’un coup semble t’il… Singapour “semble” bien le faire toutefois pour ses ecoles. Il semblerait que la encore, pour les ecoles internationales, on voit arriver les caucasiens de loin avec leur supposees poches pleines (c’est vrai pour certains ;). En France, les ecoles internationales sont plus cheres en moyenne, mais rien d’exhorbitant (en tout cas loin du ratio a salaires egaux).

    Greed, my friends, greed!

  4. Jun.15.2012@6:40 am - merichan says:

    Je viens un peu jouer l’avocat du “diable” … oups… pavé :-)

    Pour faire régulièrement les assemblées générales du LFS – où on apprend plein de choses intéressantes, qui donnent parfois une autre perspective sur ce qui se passe côté-pile côté face – et pour avoir m’être informée sur d’autres lycées ailleurs, avant qu’on atterrisse à Singapour…

    Les frais du LFS sont en ligne avec le coût d’une année scolaire un peu partout dans le monde compte tenu de la taille de la structure… ( parce qu’une grande école c’est du coup plus uniquement les frais des professeurs mais un nombre croissants de postes administratifs et péri-éducatifs comme les surveillants, rien que l’année dernière le lycée a du embaucher pas mal de surveillants pour répondre à la demande) les frais des lycées français sont d’ailleurs plutôt constants de par le monde…

    Le LFS est victime de son succès… il doit faire des choix et ne peut pas satisfaire tout le monde.

    Entre ceux qui regrettent une structure à taille humaine, et ceux qui espèrent une place… la direction est prise entre deux feux.

    Le nombre de place augmente régulièrement – le CE1 cette année c’était 8 classes et près de 200 enfants c’est gigantesque, plusieurs niveaux ont la taille d’écoles entières à eux tous seuls – les structures actuelles sont saturées, et tout le monde attend de pied ferme la prochaine extension.

    En maternelle, les places ont été gelées, le lycée doit faire des choix et comme il veut garantir aux enfants qu’il accueille qu’il pourra les garder, ils font un choix similaire à Londres ou Hong Kong qui est de laisser d’autres se charger de répondre à une demande qu’ils ne peuvent pas satisfaire, pour concentrer leurs efforts sur les degrés supérieurs. A l’assemblée générale ils pensaient ainsi pouvoir proposer une place à tous les enfants dès le CP et espéraient résorber la liste d’attente sur le CP.

    Les ODF – et la double liste d’attente qui va avec – sont des pratiques courantes, voire normales… à HK, sans donation aucune chance de rentrer dans la plupart des écoles internationales. Finalement c’est pas bien différents des crèches d’entreprise qui sont destinées en priorité aux enfants des employés.

    Injuste peut-être, surtout sachant que le nombre d’enfants dont les parents ne font pas parties des entreprises donatrices augmente.

    La croissance effrénée du LFS c’est aussi justement pour ne pas laisser trop d’enfants sur le carreau sous prétexte que leurs parents n’ont pas le bon employeur.

    Pour les sections bilingues… grand débat.

    C’est la section que tous les parents veulent, et elle suscite de gros débats houleux ( à chaque assemblée ou presque pour une raison ou pour une autre)

    Les vraies sections bilingues ( y’en a des vraies et des fausses dans le monde de l’école internationale, perso à HK j’avais vu une maternelle locale bilingue anglais-mandarin ou dans la pratique c’était 80% de mandarin et 20% d’anglais) pour nous parents c’est vu comme le graal, ce qui garantira un niveau de langage équivalent dans les deux langues à notre enfant.

    En pratique – du moment ou on parle de vraie bilingue- le corps enseignant est plus réservé. Dans les pays où ils commencent à avoir pas mal de recul, ils ne satisfont jamais la demande, et n’ouvrent jamais autant de classe qu’il n’y a de demandes.

    Pour prendre le cas plus particulier des lycées français, l’éducation nationale ( je sais je suis pas française lol mais après plus de 3 ans je commence à m’y faire à votre système éducatif, que du coup je peux comparer au mien, et un peu au monde anglo-saxon côtoyé avant notre arrivée à SG aussi) est une machine lourde et peu flexible, peu sensible aux régionalismes. Ça a ses avantages et ses inconvénients ( dans le cas de l’expatrié c’est la certitude qu’il retrouvera une école constante où qu’il aille, ce qui a son importance pour les enfants de trouver un socle scolaire et culturel constant. C’est aussi l’inconvénient que pour être conventionné, ou homologué, l’école n’a que peu de latitude face au programme et la façon dont elle le modifie)

    En pratique ça veut dire que si on fait du bilingue on doit se débrouiller pour faire rentrer 2 programmes éducatifs en une année scolaire, en mettant les objectifs de l’éducation nationale en priorité, c’est pas une mince affaire, ça donne des programmes chargés aux enfants ( en gros ils ont plus rien à envier aux petits singapouriens et leurs 26h hebdomadaires – j’exagère 😉 – de tuition pour être les meilleurs )

    Du coup un peu partout dans les écoles qui ont des filières bilingues les demandes sont de plus en plus screenées par un pool éducatif – prof, direction, mais aussi psychologues- parce qu’il faut des enfants qui de base ( hormis en PS, MS) ont un bon niveau pour les deux langues, un vocabulaire quasi équivalent.

    Il faut des enfants qui ont une bonne résistance au stress, qui n’ont pas la moindre trace de troubles d’apprentissage, et qui ont accès aux deux langues dans leur quotidien pour tenir le choc.

    Les angoissés, les rêveurs, les enfants qui pour une raison ou pour une autre ont un peu de retard, ou n’étaient pas bilingues de base etc. sont souvent malheureux dans ces classes qui leur demande plus de rigueur et de discipline dans leur travail.

    Ainsi au LFS il y a des parents dont l’enfant est bilingue anglais- français qui se font refuser les places en bilingues parce que le niveau de FRANÇAIS de l’enfant n’est pas suffisant.

  5. Jun.15.2012@8:47 am - sandy says:

    Juste un mot sur le tarif soit disant attractif, si le cout a l’annee est de 12900 SGD, il faut a cela ajouter 1800SGD de frais d’inscriprion et 2000SGD de caution donc au final ce n’est pas si donne que ca.
    De plus les horaires sont loin d’etre facile a gerer losque les deux parents travaillent compare aux autres ecoles internationales (en l’occurence l’ecole canadienne): 3 journees completes et 2 demie-journee, je dis bof ! surtout quand la seule alternative est de laisser les enfants a la maid ( il n’y a pas encore de systeme de garderie mais ils en parlent pour les annees suivantes – a suivre !)
    Ensuite si j’ai bien compris il y a une capacite de 25 eleves par classe, ce que je trouve vraiment eleve compare toujours a l’ecole canadienne qui au meme age en prend 16-18 max avec une assistante par classe pour aider la maitresse. ou meme au creche locale dont le ratio par adulte est de 8 max.
    Bon je trouve tout de meme l’idee d’une classe bilingue allechante surtout pour mon dernier qui est ne a Singapour et qui du coup ne peut compter que sur nous pour parler francais (c’est leger surtout lorsque l’on s’entend parler:) )

    • Jun.15.2012@9:19 am - Viviane Salin says:

      Petite precision :
      la capacite maximale par classe est de 25 eleves, en comptant une assistante a partir de 10 eleves en PS, et une assistante a partir de 15 eleves en MS/GS, conformement au ministere de l’education singapourien.

  6. Jun.15.2012@9:05 am - Viviane Salin says:

    Cher Pascal,

    Nul n’est parfait en ce bas monde, et oui j’avoue, j’ai fait HEC !
    Cependant ma demarche part d’un bon sentiment : nous avons 2 jeunes enfants, un fils de 4 ans et une fille de 2 ans. A Singapour depuis 6 ans, nous connaissons bien les problemes de scolarisation, et sommes confrontes avec notre aine aux memes questionnements que les autres parents francais : mettre notre enfant en structure locale (et l’entendre chanter l’hymne singapourien tous les matins !…), l’inscrire en classe francaise monolingue et perdre son niveau d’anglais, le faire entrer en classe bilingue au LFS – mission impossible !
    Voila, par ailleurs j’enseigne depuis 2 ans a l’ecole primaire allemande de Singapour (Gess), en violon, piano, en groupes et en individuel, donc je connais aussi les problematiques de l’enseignement, notamment dans un environnement multi-culturel.
    Mais pour revenir au debat de fond : non, rien n’est gratuit a Singapour !

    • Jun.15.2012@9:43 am - Pascal says:

      Bon si la demarche part d’un bon sentiment, on te pardonne donc ton diplome de marchand du temple…
      Je suis d’accord avec toi, l’education pour nous parents francais, est un veritable defi, et certains disent que l’expatriation y est facile ici 😉
      Desole, mais pour le “rien n’est gratuit a Singapour”, il ne faut pas argumenter avec l
      extreme, oui bien sur rien n’est gratuit dans l’absolue, il ne faut pas aussi pencher vers l’exces inverse dans les prix delirants! Cela me fait penser aux arguments fumeux des agents immobiliers: He oui c’est Singapour! C’est normal de se faire fourr…
      La tout d’un coup “la demarche par d’un bon sentiment” redevient “business/HEC/vendeur de tapis”. Tout ca dans le meme sac Madame.

      • Jun.15.2012@11:23 am - Lucie says:

        Bien vu Pascal. On a plus besoin de classes bilingues a l’image de l’initiative du consulat francais de new york en partenariat avec l’ecole publique. Les parents sont tres contents de cette symbiose (le consulat aide pour les enseignants et le materiel de cours et l’ecole publique pour les murs). Je crois qu’il y a desormais 5 programmes de 4 ans a 11 ans. L’extension pour le college est aussi prevue. Ce modele est a importer ici! Surtout avec la qualite de l’education singapourienne que l’on connait! Mais je vois mal l’ambassade francaise qui semble proche de la direction du LFS, creer des “concurrents” ayant un modele “non profit”. A moins que le “bien public” comme disait Pascal plus haut soit parmis les priorites de cette instituation qui se doite d’aider/representer les francais ici. Quand on lit le “role officiel” de l’ambassade ci-dessous, c’est pas gagne quant aux aspects CONCRETS de l’equipe de Mr l’Ambassadeur:
        http://www.ambafrance-sg.org/Historique-et-Role-d-une-ambassade

  7. Jun.15.2012@10:54 am - Aurélie D. says:

    Vu l’augmentation de l’offre (super une nouvelle école) ET de la demande, je propose qu’on instaure dès la rentrée la carte scolaire pour les petits français résidents à Singapour ! Comme ça, fini les tracasseries pour savoir dans quelle école super géniale et bilingue on va mettre ses enfants à la rentrée.

    Mais oups, de quoi parleront les jeunes parents le dimanche au brunch ? Je retire mon idée… désolée, je suis vraiment trop française depuis que j’ai quitté Singap’.

    PS to PASCAL : cela dit en passant, il vaut mieux avoir une tête bien faite (un bon background universitaire en est une preuve), pour lancer un tel projet, et je compte bien qu’il y ai derrière un business plan tout comme un projet éducatif, evidemment.

  8. Jun.15.2012@2:37 pm - Pascal says:

    Aurelie: nous parlons d’education, pour moi ce n’est pas un business. Donc la question n’est pas d’avoir la tete bien faite… La grande majorite des professionels de l’education n’on pas de diplome en COMMERCE. Mon point c’est que le projet educatif devrait etre la piece centrale non pas le background en commerce ou la recherche du profit facilitee par une formation de marchand ou en marketing pour vendre des sandales. Je ne veux pas que MES ENFANTS SOIENT CONSIDERES COMME SOURCES DE PROFITS.

  9. Jun.15.2012@3:03 pm - Pascal says:

    Faisons le ici!
    http://francoamericanedex.ning.com/profiles/blogs/french-language-education

    A New York aussi, les marchands du temple claiment qu’il n’y a rien de gratuit, mais bizarrement, ces ecoles avec classe bilingue sont GRATUITES! J’ai des amis qui ont des enfants dans celles-ci, ils en sont ravis!

    Le Consulat a besoin de lancer l’initiative!

  10. Jun.15.2012@3:24 pm - merichan says:

    @Lucie

    Moi je vois un problème dans l’hypothèse des symbioses: le système public singapourien est saturé. Dans certains quartiers même les PR ont de la peine à trouver des places, depuis le dernier changement de réglementation ( pour répondre au fait que justement les citoyens se plaignaient du manque de place)

    Une nouvelle maternelle ici, c’est un moyen comme les pre-schools bilingues de Londres de gérer les questions de masse critique pour les petites années, et laisser au LFS se concentrer sur le fait de récupérer les enfants à un âge plus avancé. Et c’est plutôt une bonne approche compte tenu de la situation actuelle.

    @Pascal

    Et perso je dis tant mieux qu’une telle initiative se fasse avec quelqu’un qui a de solides notions d’économie à sa tête, au contraire, c’est un gage de sécurité pour sa réussite.

    Se leurrer un seul instant que l’éducation ne soit pas à un moment ou à un autre une histoire d’argent, c’est vivre au pays des Bisounours.

    L’éducation de qualité a un prix, vous le voyiez pas en France, mais fondamentalement une année scolaire coûtait à la collectivité probablement autant que ce que vous payez dans les écoles “raisonnables” – genre LFS, Chatsworth, etc.- On en avait fait l’expérience en Suisse dans ma famille un peu par hasard, l’enseignement n’étant pas financé de manière nationale mais via les cantons ( vos départements grosso modo) si on scolarise un enfant dans un canton autre que son canton de domicile, on se retrouve à payer l’écolage en frais réels vu qu’on ne participe pas au financement par les impôts, bin ça vaut les frais d’une école privée!

    En plus une école à Singapour c’est une entreprise avec des contraintes d’entreprise, Singapour est sans pitié sur les exigences pour une école internationale suite aux problèmes qu’il y a eu ces dernières années – avec des écoles ouvertes à la va-vite par des sagouins et fermées tout aussi vite et des parents et enfants qui restaient sur le carreau – Ils ont beaucoup serré la vis.

    le LFS – pour prendre cet exemple dégage des bénéfices mais HEUREUSEMENT parce que c’est notamment sur la base de ces bénéfices – qui sont réinvestis intégralement dans l’école pour le cas du LFS comme de la plupart des écoles avec des écolages relativement “raisonnables” – que le gouvernement singapourien juge l’école quand il s’agit notamment de négocier des agrandissements de l’école, et que l’école arrive à convaincre ses sponsors, comme l’Etat de mettre la main à la poche…

    • Jun.15.2012@4:06 pm - Pascal says:

      Chere Merichan

      J’apprecie le detail de vos messages et leur pertinence. Le point que je souligne est qu’un responsable d’une ecole doit etre avant tout un porteur de projet educatif, je ne pretend vivre dans un monde de bisounours, mais plutot eviter que mes enfants soient consideres comme des SOURCES DE PROFITS dans un BUSINESS PLAN. Une ecole ce n’est pas une startup pour faire des profits. Comme vous le dites le LFS re-investit ces profits dans l’ecole. Rien n’empechera notre chere diplomee en commerce de re-investir ces possibles profits en tournee shopping sur Orchard. Desole, non une ecole n’est pas une entreprise selon moi. Idem pour un hopital par exemple. Je reconnais que le concept “for profit” commence a contaminer une bonne partie de nos societes, nous devons resister. La “source ideologique” du moment est clairement les Etats Unis (inspires par les anglais) ou tout deviens business ou le docteur de famille vous pousse a consommer des medicaments et roule en jaguar… Je n’ai rien contre “faire du business” mais il y a des domaines sacres comme l’education des enfants (celle des adultes/formation continue, le business est OK selon moi) ou le traitement des patients.

      • Jun.16.2012@2:48 am - Olive says:

        Merci Méri pour tes réponses ! J’ai l’impression que Pascal a une vieille histoire personnelle avec le sujet 😉
        Je ne relance pas le débat …

        • Jun.16.2012@3:06 am - Pascal says:

          En effet, j’ai vu de tres pres les effets devastateurs de l’esprit comptable/business plan d’un responsable au sein d’une ecole francaise a l’etranger.

  11. Jun.17.2012@1:31 am - marion says:

    Un point de reference: en 2007, l’éducation d’un eleve en école maternelle en France coute a l’Etat environ 5000 euros et 8000 euros au collège (voir le site de l’éducation nationale). Chacun peut faire son calcul pour actualiser le chiffre a 2012, a taux de change constant et en tenant compte de l’inflation a singapour et en tirer les conclusions qu’il souhaite…

  12. Jun.17.2012@1:38 am - marion says:

    une dernière précision et je me tais 😉 je ne pense pas que l’état incorpore dans ses couts un “loyer” des infrastructures. Ce qui est sans doute le cas d’une ecole a singapour

    • Nov.2.2012@4:48 pm - Adeline says:

      Bien-sûr car les loyers sont à la charge des collectivités locales, comme l’entretien des locaux, et le “petit personnel” (femmes de ménages, atsem..), sans compter le matériel scolaire quotidien, et le budget “loisirs” (sorties) et “équipements”. Rien que pour le matériel ma commune (petite commune) consacrait plus de 100€ par enfant. Au niveau immobilier, achat de matériel informatique, sorties diverses et variées, “cadeaux de noël” pour les classes… évidemment il y avait des enveloppes… Bref, le coût de l’école en France que l’on ne voit pas est largement supérieur à 5000€. Je suis d’accord, à première vue cela paraît plus sain de ne pas le savoir et de faire son choix en dehors de toute considération économique (et en sachant que chacun peut y accéder), voir même que le choix nous soit imposé géographiquement.
      Cela dit, c’est aussi sain de savoir combien “coûte” réellement les avantages que nous avons en France, on semble oublier qu’en effet un professeur a un salaire (avec lequel pourquoi pas il fera du shopping sur Orchard, ça le regarde), que le superbe bâtiment de l’école idéalement situé a un loyer, que le directeur de l’école est logé “gratuitement” par la commune dans l’école, c’est aussi un “coût”, etc…
      Ensuite, oui je suis plutôt rassurée de savoir que l’école “tourne” et qu’elle ne va pas fermer demain pour cause de problèmes financiers, ou pire que pour mauvais calcul financier ce sera l’équipement / l’éducation / le quotidien des enfants qui en pâtira.
      Elodie, le LFS n’est pas une exception, c’est aussi une machine financière avec des priorités pour les personnes issues des entreprises qui le sponsorise, mais encore une fois, c’est le cas de TOUTES les écoles ici . On peut y mettre le nom de Business dessus, sentir une impression de profit sur l’expat, mais en fait réellement la différence, c’est la politique éducative du gouvernement singapourien. En France, n’importe quel enfant, quelque soit sa nationalité, est scolarisé de manière obligatoire et gratuite (ou quasi pour les écoles privées sous contrat), c’est un choix politique (qui a un coût), et qui parfois est critiqué (pourquoi éduquer gratuitement aussi des non-ressortissants français – c’est un choix politique qu’on peut approuver ou désapprouver mais qui n’est pas celui de Singapour). Vivre ici, c’est aussi admettre les règles du jeu d’ici, et surtout celles contre lesquelles on ne peut pas lutter… ou alors on lutte à la source. Ni le LFS, ni la Petite école, et même d’autres ne sont responsables de ce système. D’autant que ces établissements offre des solutions pour les français, c’est déjà pas mal, non? Libre à nous de faire d’autres choix, et il y en a , y compris du côté de la gratuité, si on se sent plus qualifié que toutes ces personnes, le CNED propose d’excellents cours par correspondance dès la Grande Section de Maternelle, gratuit si on reçoit les documents en début d’année à une adresse française… Enfin, le gouvernement français fait bien les choses, il reste le système des bourses (certes pour qui a le courage de s’y attaquer).

  13. Jun.22.2012@4:50 pm - Elodie says:

    Bonsoir, Bien sur cette nouvelle ecole est fonde pour gagner d’argent comme tous les ecole prives a singapour. LFS est une exception. Bon weekend!

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