J’adore le “Strong guys needed”. Les exemples “NOT OK” restent archi softs comparés aux vraies annonces qu’on peut voir ici. Il n’est en effet pas rare qu’une annonce précise la race (ben oui), le physique et aussi la religion du candidat recherché, pleasant looking Malysians only (grosse moche caucasienne no need lah)
Il est utile de préciser que ce zèle anti-discrimination à l’embauche est surtout destine à calmer l’émoi des Singapouriens qui se croient discrimines et qui pensent que les étrangers leur piquent des emplois. C’est un grand paradoxe dans un pays qui connait le plein-emploi, mais la grogne des Singapouriens doit bien remonter des ‘town-hall meetings’ que pratiquent les responsables politiques, eux que que l’approche des prochaines élections et la perspective (pourtant assez improbable) de faire face à la première alternance de la jeune république remplit d’angoisse. Donc, des mesures à l’emporte-pièce destinées à rassurer le bon peuple. Entretemps, les conditions d’octroi des Employment Pass et autres sésames se durcissent de jour en jour, ce qui ne fait pas l’affaire des employeurs ni en dernière analyse de l’économie de Singapour. Les pays voisins, au premier rang desquels la Malaisie, pourraient en tirer avantage.
2 babysitters Singapouriennes de mon fils ont ete recalées pour des jobs parce qu’elles ne parlent pas mandarin… Une d’elles parle parfaitement tamil, anglais et malais…
Moi pas comprendre le ” Below 30 years old” -“Older workers are welcome” Tellement Singapour
Il est utile de préciser que ce zèle anti-discrimination à l’embauche est surtout destine à calmer l’émoi des Singapouriens qui se croient discrimines et qui pensent que les étrangers leur piquent des emplois. C’est un grand paradoxe dans un pays qui connait le plein-emploi, mais la grogne des Singapouriens doit bien remonter des ‘town-hall meetings’ que pratiquent les responsables politiques, eux que que l’approche des prochaines élections et la perspective (pourtant assez improbable) de faire face à la première alternance de la jeune république remplit d’angoisse. Donc, des mesures à l’emporte-pièce destinées à rassurer le bon peuple. Entretemps, les conditions d’octroi des Employment Pass et autres sésames se durcissent de jour en jour, ce qui ne fait pas l’affaire des employeurs ni en dernière analyse de l’économie de Singapour. Les pays voisins, au premier rang desquels la Malaisie, pourraient en tirer avantage.
Passionnant. J’adore regarder comment cette république gère les problèmes. C’est concret, clair, pragmatique. C’est déjà ça.
2 babysitters Singapouriennes de mon fils ont ete recalées pour des jobs parce qu’elles ne parlent pas mandarin… Une d’elles parle parfaitement tamil, anglais et malais…